Monte-aux-cieux 6 octobre

Vicente Lesser Gutierrez et Jony Valado     
      
                  

Lors d’une balade performative au travers de la zone industrielle, Vicente Lesser Gutierrez et Jony Valado ont proposé une lecture du PAV aussi poétique que critique. Sur les traces de l’Ailanthus Altissima, le PAV est devenu un terrain fertile aux imaginaires qu’évoque cette plante résistante, aussi belle qu’invasive. Muni·e·x·s d’arrosoirs improvisés, chacun·e·x·s a pu, à sa manière, s’approprier les multiples couches narratives proposées par les artistes, tout en redécouvrant la zone industrielle au travers d’un élément qui passe souvent inaperçu. Une semaine après notre passage, tous les Ailanthus Altissima en croissance ont été coupés. 




VICENTE LESSER GUTIERREZ

Vicente Lesser Gutierrez est un artiste et curateur né à Santiago (CL), il vit et travaille à Genève. Son travaille porte sur le patrimoine urbain et prend l’architecture et la planification urbaine à la fois comme méthode et comme sujet. Sa pratique se développe principalement par les médiums de la sculpture, de l’installation et de l’édition et sa méthodologie de travail se déploie notamment à travers une pratique de la promenade. Il observe les effets de la ville et de l’environnement sur les habitant·e·x·s et leurs pratiques et appréhende la planification urbaine et l’architecture à la fois comme une technologie de domination - ou de domestication - des corps. Ses projets récents adoptent des récits plus personnels, proposant en filigrane une réflexion sur la cartographie et les trajectoires urbaines lors de parcours migratoires.


JONY VALADO

En tant que performeur et danseur, le travail de Jony Valado est principalement centré sur le mouvement et des manières de bouger auto-suffisantes. Ses actions, parfois improvisées, sont inspirées de ses histoires personnelles et d’éléments de la culture portugaise et composent des dispositifs scénographiques qui explorent des formes d’artisanat ou de savoir-faire anciens, dont les narrations tissent des liens entre le réel et l’imaginaire.

   Crédits photographies : © Camille Wetzel