quelles ressources pour la transition ? 15 septembre

Béatrice Manzoni
          
                  


Lors de la première conférence du programme, Béatrice Manzoni a présenté deux études d’urbanisme: La Tuilière et Le Fil de l’Arve. Mettant en parallèle les tissus culturel et industriel genevois ainsi que les fragments du territoire qui leur sont associés, elle a réaffirmé le lien qui existe entre eux, entre micro et macro, entre ressources d’usage et ressources matérielles. Elle a mis en lumière les relations visibles et invisibles qui s’inscrivent dans le territoire et incarnent nos modes d’habiter. Sa présentation et les discussions qui ont suivies ont soulevé l’importance de l’attention au réel, aux relations et aux réseaux nécessaires à la fabrication d’une ville résiliente.



BEATRICE MANZONI

Formée en architecture, paysage et urbanisme à l’Université de Genève, Béatrice Manzoni considère que l’aménagement du territoire a un rôle décisif à jouer en tant que discipline coordinatrice, attentive aux impacts sociaux et écologiques. Elle considère que les alternatives au modèle actuel doivent être exposées pour alimenter le débat public. Au sein de l’atelier MSV, sa pratique se focalise sur l’aménagement d’espaces publics, comme ceux de la Gare des Eaux-Vives ou du Parc des Chaumettes, ou ceux des nouveaux écoquartiers, comme Vergers-Meyrin, qui privilégient l’appropriation collective par les habitant·e·x·s et la production agricole. En parallèle, elle mène de nombreux projets et études d’urbanisme, comme l’étude "Genève, la nuit - stratégie territoriale pour la vie nocturne, culturelle et festive", menée en 2018, où elle soulève l’importance de la préservation des marges d’expérimentation pour la jeunesse grâce au réemploi de bâtiments.



  Crédits photographies : © Camille Wetzel

© Camille Wetzel